Travail avec différents élèves sur la motivation, la notion de projet, la possibilité de diriger ses évocations et ... sa vie
- Mais alors, c'est nous qui décidons de tout, de façon consciente ou inconsciente ?...
- Oui, c'est une façon de dire les choses.
Et là, nous pouvons nous interroger : POUVONS-NOUS ËTRE CONSCIENT DE TOUT ?...
Eh bien, dans la réponse que je formule, j'opterai pour un OUI.
Car, in fine, si nous regardons ceux qui ont essayé de voir où étaient les limites de la conscience, soit ils n'en ont pas trouvé, soit ils les ont trouvé très loins de là où nous pensons qu'elles se trouvent.
Prenons pour simple exemple les activités dites "involontaires" du corps, comme les battements du coeur.
L'Inde ancienne, avec sa grande quête de l'autoconscience comme l'écrit Pallis dans son ouvrage sur le mandala, a recherché aussi la conscience du corps.
Cela a abouti dans ce que nous connaissons maintenant sous la forme de yoguis (ou de fakirs).
Cela ne surprend personne de savoir que des yoguis expérimentés peuvent ainsi contrôler les battements de leur coeur de la même façon que nous contrôlons quelle main nous voulons lever.
Ou encore sur des parties du corps censées être incontrôlables comme l'estomac par exemple.
Mieux encore, les yoguis tibétains ont même trouvé la commande pour la température du corps : ils ont accès au thermostat...
Difficile de s'imaginer...
Donc, je peux dire qu'en réalité, notre cerveau, pour énormément de points, a mis le "pilote automatique".
C'est drôlement pratique pour le coeur, la respiration, etc.
Là où ça l'est moins, c'est qu'il y a aussi un pilote automatique pour les évocations...
Dans ce cas là, la question est : Y A T IL UN PILOTE DANS L'AVION ?...
Eh oui, il "suffit" de reprendre les commandes !
